L'église Saint Martin d'en Haut
- l'église du domaine de l'Abbaye Saint-Pierre des Bords de Marne incendiée en 1414, En partie détruite pendant la guerre de 100 ans, la reconstruction de l'église Saint-Martin d'en Haut commence au début du XVIème siècle. L'église est classé aux Monuments historiques depuis 1913. |
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L'aqueduc de la Dhuysl'Ouvrage, la Génèse du projet
Le préfet de Paris, le Baron HAUSSMANN, lance donc ce qu'il appelle "la Bataille des eaux de sources". En 1855, le Conseil Municipal adopte le principe des « deux services ». L'évacuation des eaux usées est prise en charge par le Service Public, l'alimentation et la distribution de l'eau potable revient au Service Privé. Ces eaux potables devront provenir de sources périphériques à la région parisienne et seront captées et dérivées par des aqueducs vers Paris. Après de nombreuses études, il s'avère que les sources à débit acceptable se situent à plus de 100 km de Paris. De nombreux projets furent dressés. Seul celui relatif aux sources de la Dhuys fut appliqué. Dans un premier temps, les sources de la Dhuys sont donc acquises par la Ville de Paris (29 juillet 1859). Le 18 mai 1860, le Conseil Municipal approuve le projet de construction d'un aqueduc. Le décret déclarant la dérivation de ces sources d'utilité publique est publié le 4 mars 1862. Fin juin 1863, les travaux débutent. L'eau sera introduite dans l'aqueduc le 2 août 1865 et la distribution de Paris commença à fonctionner d'une manière régulière le 1er octobre 1865. Les travaux commencent en juin 1863 et l'eau arrive pour la 1ère fois à Paris le 1er octobre 1865 au réservoir de Ménilmontant. La longueur totale de l'aqueduc est de 131 km dont 114 en aqueduc en plan d'eau libre et de 17 km de siphons dont 12 en souterrains. La section de l'aqueduc construit en maçonnerie (pierre et béton) est de forme ovoïde, sa hauteur intérieure est de 1,76 m et sa largeur de 1,40 m. Les siphons sont en tuyaux de fonte de 1 m de diamètre. La pente générale est de 0,10 m au km. C'est un ouvrage de type gravitationnel : l'eau s'écoule dans l'aqueduc, il n'y a pas de pompes. Le point de départ au captage se situe à la cote 128. La cote à l'arrivée est à 98 m. Quatre départements sont traversés : l'Aisne, la Seine et Marne, la Seine-Saint-Denis et la Seine. Le débit de l'eau transporté par l'aqueduc est de l'ordre de 20 000 m3/jour soit 231 l à la seconde. Son acheminement pour Paris est de 3 jours environ, soit une moyenne de 1800 m à l'heure. Cet aqueduc, dans son parcours, suit monts et vallées empruntant au départ celle du Surmelin à partir de Pargny la Dhuys (canton de Condé en Brie) et ensuite la vallée de la Marne à partir de Fossoy pour traverser le plateau de la Brie. (adaptation d'un texte rédigé par l'Association régionale Vie et paysages pour la 2ème journée du Patrimoine de pays) une aire de promenade appréciée La circulation de tous véhicules à moteur ainsi que l'équitation sont interdites sur la Dhuys pour des raisons évidentes de préservation de l'ouvrage. Les promenades à pied y sont toutefois tolérées. Les paysages et divers points de vue, la découverte des orchidées sauvages (attention cueillette interdite !!) en font un lieu très apprécié des promeneurs régionaux. |
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