La mise en sécurité des biens et des personnes...

Suite aux inondations du 14 juin 2009, les lits et les rives du Dolloir, du Charfions, de Grand Rû ont été bouleversés, voire déplacés en certains endroits.

Des tonnes de cailloux et débris de toutes sortes se sont amoncellées, les arbres arrachés, déracinés encombraient et obstruaient les lits des cours d'eau diminuant d'autant l'écoulement des eaux et augmentaient les risques de nouvelles inondations en cas de gros orages.

Dès les premiers jours qui ont suivi ces évènements, dans la chronologie des urgences, la municipalité a fait évacuer des tonnes de roches, de cailloux et divers encombrants du lit du Dolloir et de ses affluents - 1 500 m3 de cailloux à date du 15 janvier 2010, plus de 400 tonnes rien que pour Le Moncet-.

Les travaux en aval du village :

Au 1er février 2010, le Dolloir est en cours de mise en sécurité avec un nettoyage de ses berges et de son lit.

Plus de 2km300 déjà réalisés

Ici, quartier Saint Fiacre, quelques 600 m3 de pierres ont été retirés du lit du Dolloir.

Vision inhabituelle que celle d'un tractopelle dans le lit du Dolloir (14/01/2010)

Les travaux en amont du village :

Puis il s'agissait d'empécher la constitution de barrage temporaire par l'enlevement des arbres déracinés et enchevêtrés (parfois jusqu'à 4m de haut).

Ces barrages risquent, en cas de forte crue de céder et de générer à nouveau un effet de vague tel celui qui s'est produit le 14 juin. Les souches, troncs, arbres emportés sont également autant de "béliers" aux effets destructeurs.
Les arbres menaçants ou endommagés, en bordure du cours d'eau, ont donc été coupés, les flottants jonchant les rives ont été évacués.

Ces travaux sont réalisés dans le cadre de la procédure d'urgence, validée par la Police de l'Eau. Une équipe de huit bucherons a travaillé depuis la mi-octobre 2009 jusqu'à la fin janvier 2010 sur ce chantier .

Reportage photographique à Ragrenet et la Houlotte :

Une pause de midi bien méritée pour cette équipe de bûcherons.

Nettoyage amont terminé pour la mise en sécurité du gué (puis du pont) de la Hulotte. A cet endroit, les arbres couchés, faisait un mur végétal de 4 mètres de haut.